Le volet paysager des dossiers éoliens doit permettre d’évaluer l’impact des machines dans leur environnement proche et éloigné ; à cette fin, ce document inclut des photomontages destinés à restituer les éoliennes dans le paysage au plus proche de la réalité.
Des photomontages les plus sincères possibles constituent donc un élément essentiel du volet paysager afin d’une part, de disposer d’un dossier de qualité pour l’instruction des demandes par les services de l’État, et d’autre part, de ne pas induire en erreur un public non averti lors de l’enquête publique portant sur la demande d’autorisation d’exploiter ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement).
Or force est de constater que les promoteurs éoliens respectent rarement ce principe de « sincérité » (notamment Vents d’Oc lors des réunions organisées en 2018 à Amions et Pommiers) : utilisation de focales grand-angle qui font paraître les objets plus éloignés donc plus petits (alors que la focale normale, qui correspond le plus à la vision humaine est de 50 mm), ciel gris où les éoliennes (de couleur blanche) ne ressortent pas, masquage partiel des objets (par des branches, des haies, un panneau de signalisation, etc…), point de vue situés à des distances très éloignées du site (> 6 km). De plus les cabinets d’études chargés de la réalisation des dossiers techniques pour le compte des promoteurs éoliens sont payés par ces derniers : les points de vue choisis pour la réalisation des photomontages sont donc des endroits où les impacts visuels sont minimisés (par la topographie, des masques, la distance, etc…).
Afin de montrer les impacts visuels réels des éoliennes géantes (180 mètres de haut) des projets de Vents d’oc sur Pommiers et Amions, des photomontages ont été réalisés par l’APPRAI depuis des lieux familiers et en appliquant une méthodologie rigoureuse (focale de prise de vue de 50 mm, utilisation du théorème de Thalès pour déterminer les hauteurs apparentes des objets implantés) : les résultats visibles sur les images ci-dessous sont saisissants !
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Cette première image vise pour commencer, à donner un aperçu des tailles relatives des objets (dans un même plan) : une éolienne de 180 mètres est 6 fois plus haute que le château d’eau de Pommiers (hauteur : 30 mètres) et que le clocher de Pommiers (hauteur : 28 mètres) et 100 fois plus haute qu’un homme adulte (hauteur : 1,80 mètre).
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Photomontage n°1 : Vue depuis la commanderie de Verrières (monument historique) (commune de Saint-Germain-Laval)
Distance moyenne au projet « Vents d’Oc Pommiers » : 4600 m
Distance minimale (*) au projet « Vents d’Oc Pommiers » : 4300 m
Distance moyenne au projet « Vents d’Oc Amions-Pommiers » : 4600 m
Distance minimale au projet « Vents d’Oc Amions-Pommiers » : 3500 m
(* : Distance à l’éolienne la plus proche)
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Photomontage n°2 : Vue depuis Brioune (commune de Saint-Paul de Vézelin)
Distance moyenne au projet « Vents d’Oc Pommiers » : 3600 m
Distance minimale au projet « Vents d’Oc Pommiers » : 3000 m
Distance moyenne au projet « Vents d’Oc Amions-Pommiers » : 3900 m
Distance minimale au projet « Vents d’Oc Amions-Pommiers » : 3500 m
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Photomontage n°3 : Vue depuis le village de Pommiers
Distance moyenne au projet « Vents d’Oc Amions-Pommiers » : 3400 m
Distance minimale au projet « Vents d’Oc Amions-Pommiers » : 2300 m
Distance moyenne au projet « Vents d’Oc Pommiers » : 1800 m
Distance minimale au projet « Vents d’Oc Pommiers » : 1600 m
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Photomontage n°4 : Vue depuis les Tuileries (commune de Pommiers)
Distance moyenne au projet « Vents d’Oc Pommiers » : 1000 m
Distance minimale au projet « Vents d’Oc Pommiers » : 800 m
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Photomontage n°5 : Vue depuis la D38 (entre Saint-Germain-Laval et Saint-Georges de Baroille)
Distance moyenne au projet « Vents d’Oc Amions-Pommiers » : 1700 m
Distance minimale au projet « Vents d’Oc Amions-Pommiers » : 900 m
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Carte de localisation des points de prise de vue des photomontages
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Méthodologie : Application du théorème de Thalès
– Focale de prise de vue : 50 mm (correspondant le plus à la vision humaine).
– La position géographique du point de prise de vue est connue.
– Un objet réel dont on connait la hauteur réelle et la position géographique (donc dont la distance par rapport au point de prise de vue est calculable), doit être clairement visible sur la photo (ex : château d’eau de Pommiers : hauteur réelle = 30 m).
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Cliquez ici pour télécharger le document de synthèse des photomontages (12 Mo)