1, 2, 3… Marchez !

LES DIMANCHES 23 JUILLET ET 3 AOUT 2023
de 9 HEURES A 17 heures
RENDEZ-VOUS au lieu-dit Dagues
(42260 Pommiers-en-Forez)
pour lES JOURNEES PORTES-ouvertes
du sentier pédagogique
« Découvrir la forêt de Bas ».
PARCOURS LIBRE ET GRATUIT.
COLLATION OFFERTE AUX PARTICIPANTS.

L’installation a été réalisée avec le concours du Fonds pour le Développement de la Vie Associative et l’assistance technique du Lycée professionnel agricole de Roanne-Chervé-Noiretable.
Elle a été sélectionnée dans le cadre de la Journée Internationale des Forêts en 2020 et 2023.

Elle permet de découvrir, à travers un parcours balisé facile de 3 kilomètres agrémenté de 8 panneaux d’interprétation, le site écologique et historique de la forêt de Bas, une des rares grandes zones boisées existant encore dans la plaine du Forez.

Cliquez ici pour accéder à la page détaillée du sentier pédagogique « Découvrir la forêt de Bas » et télécharger le parcours et les panneaux d’interprétation.

Cliquez ici pour visualiser la galerie-photos « Découvrir la forêt de Bas ».

Cliquer ici pour télécharger l’affiche des journées portes-ouvertes.

VENEZ NOMBREUX POUR APPRENDRE A CONNAITRE
ET A PROTEGER LA FORET DE BAS,
embleme local de la biodiversite !

Le Collectif accélère !

Le projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables sera examiné par les parlementaires à partir de la mi-Octobre 2022.

Certains points de ce texte sont particulièrement problématiques aux yeux des opposants au développement anarchique des projets d’énergies renouvelables (EnR), principalement éoliens et photovoltaïques, dans les zones rurales et les espaces naturels :
– le remplacement de l’enquête publique sur le terrain par une simple consultation dématérialisée : qui représente un véritable déni de démocratie, alors que les territoires ruraux sont moins bien équipés et familiarisés avec l’usage du numérique rendu nécessaire par ces nouvelles modalités ;
– la possibilité de dérogation au principe de non-régression du droit à l’environnement pour les projets d’EnR : mesure en totale contradiction avec les discours des promoteurs des énergies renouvelables qui prétendent que ce type de projets préserve l’environnement.

Sous l’action des lobbies et des opérateurs de l’énergie soutenus depuis plusieurs années par les gouvernements successifs, des zones forestières à l’intérêt écologique incontestable, notamment en moyenne montagne, continuent à être défrichées, contre l’avis des habitants et malgré l’urgence climatique, pour faire place à des centrales énergétiques industrielles, alors que même que la reconversion de zones déjà anthropisées (friches industrielles, etc…) n’est pas envisagée car plus couteuse…
Ainsi par exemple, en Haute-Provence, des pans entiers de forêts sur les versants la Montagne de Lure, sont rasés et remplacés par des champs immenses de panneaux photovoltaïques.

Ainsi, dans la Loire, les crêtes boisées des Monts du Pilat, des Monts du Forez, des Monts de la Madeleine, des Monts du Lyonnais, sont menacées sur plusieurs sites naturels remarquables (Taillard, Gumières, Col de la Loge, Cherier, Les Noës, Saint-Bonnet des Quarts, Violay) par l’avancée brutale de projets industriels éoliens, malgré l’opposition déterminée des populations locales.


En l’état, le projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables propose un régime juridique d’exception accru, qui réduit significativement la hiérarchie des recours juridictionnels accessibles à tous et constitue un passage en force inacceptable.
Deux instances  indépendantes importantes, le Conseil National de la protection de la Nature (CNPN) et le Conseil national de la transition écologique (CNTE), ont d’ailleurs émis des avis défavorables au texte dans l’état actuel de sa rédaction.

Il est donc important et nécessaire que la société civile (citoyens, associations, collectifs…) s’exprime pour rappeler l’importance de la préservation des espaces naturels dans la lutte contre le réchauffement climatique, et pour résister aux promoteurs, qui vont profiter du dispositif envisagé pour envahir et balafrer plus encore nos territoires ruraux, sous prétexte de crise énergique, mais en vérité pour faire encore plus de profits…


C’est pourquoi le collectif Zéroéol42 des opposants à l’éolien industriel dans la Loire et les territoires limitrophes (qui regroupent 13 associations et collectifs) s’est mobilisé sous la forme d’une lettre ouverte aux sénateurs et députés de la Loire.
Le courrier a été envoyé par email aux 4 sénateurs et aux 6 députés de la Loire le 26 Septembre 2022. Des rendez-vous ont également été sollicités après de chacun par les associations situées sur leurs circonscriptions, afin de leur remettre en main propre le courrier et les convaincre de s’opposer vigoureusement à ce texte mortifère pour nos campagnes ligériennes.

Au niveau national, le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale et 58 députés d’opposition expriment à leur tour, dans une tribune collective intitulée « Eoliennes terrestres : Emmanuel Macron doit écouter la colère des français » et publiée dans le quotidien Le Figaro le 11 Octobre 2022, leurs vives inquiétudes envers le projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables « qui vise à limiter au maximum les procédures conditionnant la création d’éoliennes ».
Trois députés de la Loire, deux de la Haute-Loire, trois du Rhône et un de l’Ardèche sont signataires de cette tribune, ce qui prouve la mobilisation des élus de la région contre l’éolien industriel et leur relais, à l’assemblée, de l’incompréhension et du mécontentement des habitants de leurs territoires.

En parallèle, au niveau local, les associations d’opposants aux projets d’éoliennes industrielles se mobilisent sur le terrain, pour des évènements pédagogiques, contestataires et festifs : randonnée pédestre autogérée sur les crêtes du Haut-Forez entre le Col de la Loge et Gumières les 15 et 16 Octobre, rassemblement à Charroux (Allier) le 22 Octobre, marche à Saint-Cyr de Valorges le 12 Novembre 2022.

En cette rentrée 2022 marquée par la contestation populaire contre l’incohérence de la politique énergétique de l’Etat, mobilisez-vous en rejoignant vos associations locales de protection du patrimoine naturel et rural, et en participant nombreux à leurs actions sur le terrain pour manifester votre soutien !

(Cliquer ici pour télécharger la lettre ouverte du collectif Zéroéol42 aux sénateurs et députés de la Loire)

L’éolien : pas une solution pour l’indépendance énergétique

Communiqué de presse de la FED (Fédération Environnement Durable) :

L’éolien fragilisé par une dépendance au gaz Ce que révèle la crise ukrainienne sur notre modèle énergétique

"Les éoliennes produisent de l’électricité uniquement lorsqu’il y a du vent, ce qui oblige à les associer à des sources d’énergie pilotables, c’est-à-dire principalement les centrales à gaz. Le ministère de la transition énergétique français a officiellement reconnu cette vérité en Mars 2020 dans sa « Stratégie nationale Bas Carbone » (1) en déclarant que l’intermittence de l’éolien contraindrait « à construire jusqu’à une vingtaine de nouvelles centrales à gaz, conduisant à une augmentation forte et durable de nos émissions de gaz à effet de serre. ». A Landivisiau en Bretagne, la première centrale vient en effet d’être achevée. La Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) 2020-2028 en cours, confirmée par le discours du Président Emmanuel Macron à Belfort (2), a prévu de doubler les capacités éoliennes terrestres et d’implanter 50 usines électriques éoliennes en mer au large des côtes. On savait que le couplage éolien-gaz n’était pas bon pour la planète et que les éoliennes entraineraient des tarifs d’électricité exorbitants pour les ménages et les industriels. Désormais la crise géopolitique majeure résultant de l’agression russe en Ukraine - crise durable si on en croit tous les experts internationaux - révèle des nouvelles menaces redoutables. Le gaz naturel va devenir rare et plus cher. Le message de Barbara Pompili (3), Ministre de la Transition écologique, n’est pas rassurant, à savoir que nos réserves de gaz sont « suffisantes ». Il montre une réelle inquiétude, non seulement pour passer l’hiver et sous- entend une possible pénurie électrique mettant la France en danger. Ce serait nier l’évidence de ne pas vouloir admettre que toute énergie à produire dépendant d’une source rare, chère, intégralement importée, exposée au risque de conflits internationaux potentiellement capables de restreindre ou réduire à zéro son approvisionnement, impose une révision de notre stratégie énergétique. L’objectif actuel de la PPE concernant les éoliennes est basé sur une faiblesse structurelle majeure. La crise ukrainienne met aussi en évidence que la PPE a été imposée par Bruxelles à la France sachant que dans les faits l’Europe n’est désormais plus qu’un suiveur des décisions de l’Allemagne, berceau du lobby des industriels de l’éolien. Si le gouvernement continue dans cette voie, la sécurité électrique du territoire sera en danger et la France aura définitivement perdu sa souveraineté énergétique et son indépendance. La Fédération Environnement Durable demande au Président Emmanuel Macron de stopper cette erreur stratégique nationale. Paris, le 28/02/2022. --------------------- (1) Ministère de la Transition Écologique : Stratégie Nationale Bas Carbone note 110 page 120. (2) Discours d'Emmanuel Macron le 10 Février 2022 à l’usine General Electric de Belfort. (3) Déclaration de Barbara Pompili devant le sénat le 23 Février 2022.

La sociologue Dominique Méda rappelle que dans la doctrine médicale d’Hippocrate, « la crise est, dans l’évolution du incertaine d’une maladie, le moment qui laisse prévoir un changement décisif, en bien ou en mal. C’est aussi le moment critique, celui qui permet de faire le bon diagnostic, de prendre la bonne décision. »

Ne laissons pas le gouvernement, sous la pression médiatique et dans la précipitation pré-électorale, prendre des décisions contraires à la souveraineté énergétique de la France (l’éolien, énergie intermittente qui fonctionne au mieux 23% du temps, ne peut pas couvrir les besoins en électricité du pays), au développement économique des territoires ruraux basé sur des paysages préservés et à la lutte contre le réchauffement climatique : car plus d’éoliennes c’est plus de gaz, donc plus de CO2 rejeté dans l’atmosphère.

Ne laissons pas la guerre en Ukraine servir de prétexte au mauvais choix de l’éolien !


Pour approfondir : article de Fabien Bouglé (expert en politique énergétique) dans Les Echos « Les éoliennes nous rendent dépendants du gaz russe ».
Cliquer ici pour télécharger l’article.

Vœux 2022

L’année commence activement pour l’association APPRAI, qui a procédé, à l’occasion des vœux 2022 à la distribution de l’ouvrage Mohican, du journaliste et écrivain Eric Fottorino, aux maires et aux conseillers municipaux des communes de Pommiers et de Vézelin-sur-Loire (dont fait partie Amions), ainsi qu’à la Médiathèque des Vals d’Aix et d’Isable et à la bibliothèque municipale de Saint-Paul de Vézelin.
Ce roman, qui a marqué la rentrée littéraire 2021, décrit avec sensibilité et justesse les mutations du monde paysan, sa fierté et ses souffrances, notamment lors de l’irruption, dans le paysage rude et majestueux du Haut-Jura, d’un champ de gigantesques éoliennes.

Comme le décrit ce livre, l’éolien industriel, non seulement dénature les paysages mais bouleverse l’équilibre économique des campagnes et dynamite le lien social : c’est l’exact antipode de la démarche, initiée par la Fédération Européenne des Sites Clunisiens et à laquelle s’est associée la commune de Pommiers, de faire inscrire certains sites clunisiens au patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’obtention du label « Patrimoine mondial » pour le Vieux village de Pommiers et son prieuré, conjointement avec d’autres sites clunisiens, représenterait une source de fierté immense pour la commune et ses habitants et des opportunités de développement pour le tourisme local (restaurant, camping, chambres d’hôtes, festival musical, etc…).
L’APPRAI, en tant qu’association pour la protection et la promotion du patrimoine rural et de l’environnement des Vals d’Aix et d’Isable se réjouit de cette initiative motivante et responsable et soutient la commune de Pommiers dans cette action.

2022 est une année électorale et la problématique de la composition du mix énergétique français (notamment la part de l’éolien industriel dans celui-ci), va être au cœur des débats des élections présidentielle et législative.
Le Collectif Zéroéol42 des opposants à l’éolien industriel dans la Loire et les territoires limitrophes, créé en 2020 et dont l’APPRAI est un membre actif, a donc décidé de renforcer sa structure et d’améliorer son organisation, afin de mieux se faire connaître et reconnaitre auprès des élus locaux et nationaux et de l’administration. De nouveaux statuts ont été rédigés et un Conseil d’administration et un Bureau ont été désignés, à l’occasion d’une assemblée générale constitutive réunie début Janvier 2022.

Une des premières actions du Collectif va être de participer à la concertation préalable ouverte par la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes sur la cartographie du Développement éolien, en tant que partie prenante pour le département de la Loire (collectif d’associations environnementales).
Son travail va consister à détailler, pour chaque territoire menacé par un projet éolien industriel, les raisons précises et spécifiques (espèces naturelles protégées, forêt ancienne, ressource en eau, patrimoine historique, etc…) qui rendent celui-ci « non propice au développement éolien » :
un inventaire rigoureux et méthodique sur lequel le Collectif et les élus ligériens opposés à l’éolien industriel pourront s’appuyer pour faire remonter leurs revendications auprès de l’administration (Préfecture) et des Assemblées.


L’APPRAI souhaite à tous ses adhérents et sympathisants, et à tous les opposants à l’éolien industriel dans la Loire et les territoires limitrophes, une année 2022 pleine d’élan et de détermination, et fait sienne la devise de la Fédération Environnement Durable (FED) à laquelle elle adhère :

« L’acceptabilité de l’éolien industriel est égale à Zéro ! ».

Les Toits du Val : c’est parti !

La Centrale photovoltaïque citoyenne Les Toits du Val, constituée en SAS (Société par actions simplifiée) à fonctionnement coopératif, a tenu sa première assemblée générale le Vendredi 1er Octobre 2021 à Saint-Germain-Laval, dans la salle Greyzolon Duluth qui accueillera la première toiture équipée par la Centrale.

Une belle réussite pour cette équipe de 9 bénévoles, qui depuis 2018, a réussi à franchir toutes les étapes juridiques, financières et techniques nécessaires à la constitution de cette structure et au montage du premier projet de toiture photovoltaïque partagée.

Affiliée au réseau associatif des Centrales Villageoises, qui a apporté conseils et retours d’expériences, et soutenue par la commune de Saint-Germain-Laval, qui met gracieusement à disposition la toiture de la salle communale, l’association démontre par sa motivation et sa détermination qu’une réponse locale aux défis de la transition énergétique est possible et constitue une alternative crédible, pour nos campagnes, aux projets de parcs industriels éoliens par exemple, apportés « ex nihilo » par des multinationales de l’énergie intéressées avant tout par les retombées financières liées au soutien massif de l’Etat au développement énergies renouvelables.

Salle communale Greyzolon Duluth – Saint-Germain-Laval

L’installation photovoltaïque en ombrière sur le toit de la salle communale Greyzolon Duluth, dont la mise en service a eu lieu fin Décembre 2021 (27,5 kWh produits le 27/12/2021), va servir de « démonstrateur » et incitera surement d’autres communes des Vals d’Aix et d’Isable à s’associer au dispositif, ainsi que d’autres citoyens engagés à adhérer à la SAS.

Longue vie aux Toits du Val, et un grand BRAVO à ces initiateurs !!!

Les panneaux photovoltaïques en ombrière


Pour en savoir plus :
– Association Les Toits du Val : https://lestoitsduval.fr/
– Statuts de la SAS « Centrales villageoises des Vals d’Aix et d’Isable – Les Toits du Val » : https://lestoitsduval.fr/docs/sas/tdv_sas_statuts.pdf
– Formulaire de manifestation d’intérêt : https://framaforms.org/participez-a-la-transition-energetique-1554669319
– Contact : soleil@lestoitsduval.fr  / 04 81 17 05 51
– Association des centrales villageoises : https://www.centralesvillageoises.fr/
– Foire aux questions des centrales villageoises : https://www.centralesvillageoises.fr/faq



Le Collectif s’adresse aux élus

A l’issue de la première semaine du mois de Juillet, où le « 3ème tour » des élections départementales et régionales 2021 a vu les assemblées des élus désigner leurs présidents et vice-présidents respectifs, le Collectif Zeroeol42 des opposants à l’éolien industriel dans la Loire et les territoires limitrophes a adressé un courrier à l’ensemble des élus du Conseil départemental de la Loire et aux élus ligériens du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes.

Les objectifs de cette communication étaient multiples :

  • Informer les représentants des 2 assemblées de l’existence du Collectif, fort d’une cinquantaine de sympathisants et regroupant 8 associations reparties sur l’ensemble du département de la Loire et de communes limitrophes de l’Allier et du Puy-de-Dôme ;
  • Dresser un état des lieux exhaustif des projets éoliens dans la Loire et sur l’ensemble de la région AURA (voir les tableaux ci-dessous) : afin de montrer l’ampleur de la prolifération anarchique de ces projets industriels ;
  • Rappeler les préconisations du SRADDET de la Région AURA (Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires, approuvé le 10 avril 2020 par le Préfet de Région), qui recommande d’autres alternatives que l’éolien industriel pour le développement des énergies durables dans la Région : la filière bois énergie, les centrales photovoltaïques et la production de biogaz par méthanisation.

Cette information générale a été complétée par des courriers développant un argumentaire détaillé et ciblé, qui ont été envoyés aux vice-présidents et aux conseillers spéciaux dont les attributions sont en relation directe avec l’éolien industriel : Air-Climat-Energie, Environnement et écologie, Eau, Aménagement et aides aux territoires, Tourisme et attractivité, Economie et préférence régionale, Ruralité, Agriculture, Ressources humaines.

Cette liste montre l’étendue des domaines de compétences couverts par la Région et le Département et la puissance potentielle de leurs actions, notamment au travers des aides et des financements qu’elles sont susceptibles d’attribuer aux territoires ruraux, les plus vulnérables économiquement et cibles privilégiées des promoteurs éoliens.

D’où l’importance qu’il y a convaincre les élus départementaux et régionaux d’orienter leurs stratégies vers le développement de solutions énergétiques adaptées au contexte local, qui préservent l’attractivité touristique des territoires ruraux et le rôle de sanctuaires de biodiversité des forêts anciennes, qui favorisent des emplois non délocalisables et soient compatibles avec la qualité de vie et l’expression démocratique des habitants : en moyenne montagne, l’éolien industriel n’est pas la réponse la mieux adaptée au défi de la transition énergétique et son acceptabilité sociale y est particulièrement mauvaise, sachant que la production d’électricité de la région AURA (la première de France) est par ailleurs très excédentaire.

L’éolien industriel terrestre et en mer, et l’opposition grandissante qu’il rencontre aujourd’hui partout en France au niveau local, a été au cœur de la campagne des élections départementales et régionales de 2021 : depuis la tribune de l’expert et défenseur du Patrimoine français Stéphane Bern, adressée en Mai à la ministre de la Transition écologique et dans laquelle il dénonce l’imposture écologique de l’éolien industriel, jusqu’à la sortie du documentaire « Eoliennes : du rêve aux réalités » un mois plus tard , les médias ont donné une large place aux débats contradictoires, de qualité inégale mais qui ont contribué malgré tout à améliorer l’information des citoyens sur ce sujet technique et complexe et à en démystifier les bienfaits, véhiculés depuis de nombreuses années par une communication publicitaire mensongère.

Cette mobilisation médiatique va très certainement se poursuivre pendant la campagne pour l’élection présidentielle de 2022, puisque le président Macron a lui-aussi évoqué le sujet à la fin du mois de Juillet à l’occasion d’une interview donnée lors d’un déplacement sur le terrain, et que plusieurs présidents de Régions (Haut de France et AURA notamment), candidats potentiels, affirment être opposés à la poursuite du développement à marche forcé de l’éolien industriel sur le territoire français voulu par le gouvernement actuel.

Cette période pré-électorale est une opportunité pour les opposants à l’éolien de faire entendre leur voix, d’exposer leurs arguments, d’expliquer leurs choix, d’apporter inlassablement de l’information aux citoyens : c’est pourquoi le Collectif Zeroeol42 (dont l’APPRAI est membre) est prêt et déterminé à agir pour que les 13 projets éoliens en cours de développement dans le département de la Loire, totalisant 88 éoliennes mesurant entre 125 mètres et 180 mètres de haut et situés sur des territoires naturels ou forestiers, y compris dans les Parcs Naturels Régionaux du Pilat et du Livradois-Forez, NE VOIENT PAS LE JOUR !

Ça bouge au Col de la Loge !

Du 24 au 31 Juillet (et plus ?) camping partagé et autogéré au Col de la Loge organisé par le COLLECTIF DU 13 JUIN : une semaine de veille et de constructions pour éviter le démarrage des travaux du projet éolien des Montagnes du Haut-Forez et la destruction de la forêt.

Veille et constructions pour éviter le démarrage des travaux du projet éolien et la destruction de la forêt

Communiqué du COLLECTIF DU 13 JUIN :
Depuis 13 ans, EDPR (Energias de Portugal Renewables), entreprise portugaise à capitaux chinois et qataris, avec le soutien de l’état français veut bétonner et industrialiser le Col de la Loge. Nous refusons le pillage des biens communs, la colonisation et l’exploitation de cet espace. Nous refusons les coups de pelleteuses des aménageurs qui transforment progressivement la moindre parcelle des campagnes en espaces de production dédiés exclusivement à la croissance des métropoles.

Lutter contre ce type de projet interroge et met en perspective la question de l’énergie. Aujourd’hui, nous savons que la soif insatiable de richesses de quelques uns, imposant son extension partout sur la planète mettent en péril l’avenir de l’humanité et du vivant en général. L’extraction et la surconsommation d’énergie et de matières premières, minières ou agricoles, est nécessaire à faire perdurer l’économie capitaliste. Celle-ci est à l’origine des guerres, des dérèglements climatiques, d’exil de population, de maladies, d’exploitations humaines et autres joyeusetés.

La difficulté est que la rouerie libérale bénéficie d’une rhétorique extrêmement bien rodée et relayée par de nombreux médias. Pour l’éolien industriel, dont le gigantisme lui-même est une aberration écologique, l’argumentation est simpliste mais efficace : « il faut des énergies renouvelables, on ne peut pas se passer de l’éolien industriel pour renoncer aux énergies fossiles, au nucléaire, … », ce qui est erroné bien entendu. Sous couvert de développement durable, de transition écologique, on multiplie les sources d’énergie et on continue à augmenter chacune d’entre elles en visant un accroissement global de la consommation. Les dégâts sur l’environnement sont considérés comme des dommages collatéraux, quand ils ne sont pas niés.

Les idéologies de ces projets mortifères nous expliquent que c’est à nous, à qui l’on ne laisse pas le choix des différents modes de vie, de faire un écogeste pour sauver la planète, et seulement ce geste-là. Agir à une échelle individuelle a du sens, mais ce n’est qu’un moyen et non pas une fin en soi. C’est le propre du discours dominant de faire porter la culpabilité à celles et ceux qui se débattent au jour le jour pour survivre. Les pouvoirs publics s’abritent derrière des lois environnementales destinés à protéger les citoyens alors qu’ils bafouent ces mêmes lois en permanence. Le mépris de la population locale s’incarne ici par la décision du préfet de ne pas prendre en compte l’enquête publique et le refus de ce projet par la plupart des communes impactées par ce projet. Depuis longtemps, les projets industriels (décharges, centre d’enfouissement des déchets radioactifs, éolien et photovoltaïque industriel, méthaniseurs géants, structures de loisirs type center parc, usines à pellets, autoroutes, etc. ) s’implantent là où vivent les classes populaires et les « ploucs ». Cela est d’autant plus choquant et énervant que ce sont les personnes des classes dites supérieures qui participent le plus de l’exploitation de l’homme et de la nature.

Oui, nous défendons notre environnement proche, notre jardin. Nous défendons nos sources, nos nuits étoilées, nos paysages et notre santé. Nous défendons les espèces rares et communes, les forêts d’altitude et l’avenir de la montagne. Nous voulons des lieux vivants, accueillants et soucieux de tous les êtres vivants et de leurs habitats.

Nous allons donc arrêter ce projet destructeur et prendre le temps de réfléchir. Réfléchir ensemble, avec celles et ceux qui le veulent, à l’avenir de la montagne et de la planète Terre. Nous pensons qu’il est possible de construire des relations en dehors de toutes formes de domination, que de s’aventurer dans l’inconnu est porteur de joie.

Photomontage : vue depuis le Col de la Loge (hauteur du mat de mesure = 80 m, hauteur des éoliennes = 150 m)

Quelques idées pour la semaine : bricolages au sol et dans les arbres, repas partagés, discussions autour de l’énergie (pour qui ? pour quoi ? comment ?), cueillettes, découverte des alentours, quelles stratégies pour empêcher les travaux ?…

Apportez vos idées, vos jeux, vos livres vos instruments, vos outils, …

Prévoir des vêtements chauds (camping à 1250 mètres d’altitude).
Nous prévoyons un peu de matériel, de nourriture et de boisson, mais nous vous invitons à être le plus autonome possible.

Situé entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne, suivre la direction « Col de la Loge, espace nordique du Haut-Forez ».

Contact : stopeoleindus@riseup.net

Cliquer ici pour télécharger la brochure.

Éoliennes : du rêve aux réalités [le film]

Le 3 Juin 2021 est sorti sur Internet le film documentaire gratuit « Éoliennes : du rêve aux réalités »

Alors que la tribune du journaliste et spécialiste du Patrimoine Stéphane Bern (https://www.lefigaro.fr/vox/societe/stephane-bern-madame-pompili-les-eoliennes-sont-une-negation-de-l-ecologie-20210530) a propulsé le sujet de l’éolien industriel sur le devant de la scène médiatique, en faisant ainsi un sujet et un enjeu des élections régionales de Juin 2021, il est important que chacun puisse se faire une opinion à partir d’informations complètes et objectives.

C’est l’objectif du film « Éoliennes : du rêve aux réalités », qui sur une durée de 1h56’, passe en revue de manière pédagogique et compréhensible pour des non-spécialistes tous les aspects (y compris techniques) de la problématique de l’éolien industriel au niveau français et européen.

C’est donc un outil d’information et de démocratie essentiel pour les citoyens, mais aussi et plus particulièrement pour tous les élus qui sont les acteurs de la transition écologique sur notre territoire.

Pour ceux qui veulent en savoir plus, le film est accompagné d’un site web : https://eoliennes-lefilm.com/
qui en détaille la genèse et les intervenants, et propose de courtes séquences pédagogiques destinées à décoder en 1 minute chrono les principales idées reçues sur l’énergie éolienne.

Enfin, afin de toucher un public le plus large possible, notamment les urbains (en général mal informés sur les nuisances de l’éolien industriel parce qu’ils se sentent peu concernés, l’interdiction d’implanter des aérogénérateurs à moins de 500 m des habitations repoussant de fait les éoliennes industrielles dans les campagnes…), un spot publicitaire (https://www.youtube.com/watch?v=Ku4_qJUkc_s) est programmé jusqu’à fin Juin sur plusieurs chaines de télévision nationales et une campagne d’affichage occupe des murs du métro parisien :


En 2015, le documentaire « Hélices au Pays des Merveilles » (https://www.youtube.com/watch?v=Sa3dRnWBRps) tourné dans les Monts de la Madeleine, en limite Nord du département de la Loire, donnait un éclairage local et sensible aux déconvenues des habitants précurseurs d’une zone rurale où l’implantation d’un parc éolien industriel a bouleversé leur vie familiale et professionnelle.

Aujourd’hui en 2021, alors que le sujet de l’éolien industriel s’est considérablement médiatisé et que la masse des opposants grossit au fur et à mesure que les installations à marche forcée s’accélèrent, le documentaire « Eoliennes : du rêve aux réalités » complète de manière exhaustive et rationnelle les arguments qui poussent à refuser la colonisation et le sacrifice de nos territoires ruraux pour des bénéfices collectifs improbables.

Ces deux films sont des films cultes : A VOIR et REVOIR SANS MODÉRATION !!!

Les éoliennes, une mauvaise affaire pour la fiscalité des communes

Suite à la suppression progressive de la Taxe d’Habitation sur les résidences principales par l’Etat, cette taxe, qui bénéficiait aux communes, est compensée par le transfert à celles-ci de la part départementale de la Taxe Foncière sur les propriétés bâties : soit 15,30% reversés à la commune, auquel s’ajoute un coefficient correcteur établi par les services fiscaux.
Or une décision importante vient d’être prise par le Tribunal d’Administratif de Nantes le 19 Avril 2021 : il s’agit du déclassement fiscal de leur propriété accordé à des contribuables de Tigné (Maine-et-Loire) en raison de la présence proche d’un parc éolien (4 éoliennes situées à 800 mètres) : le tribunal a ainsi entériné les nuisances sonores et visuelles causées par les éoliennes.


C’est la première fois en France qu’un tribunal administratif confirme le lien entre industrialisation d’une zone rurale par l’éolien, nuisances environnementales et baisse de la valeur d’une habitation (alors qu’en pratique, les notaires constatent depuis de nombreuses années une baisse de l’ordre de 30% de la valeur de l’immobilier situé à proximité immédiate des parcs éoliens).

Les éoliennes sont ainsi classées comme inconvénients notoires par la justice, et cette décision s’appliquera jusqu’au démantèlement des machines.

L’important est que cette affaire (où les services fiscaux n’ont pas fait appel) pourra servir de jurisprudence à tous les riverains de parcs éoliens industriels, qui pourront demander à bénéficier des mêmes mesures : avec un impact important pour les communes, qui verront une baisse de leurs revenus tirés de la Taxe Foncière consécutive au déclassement de la base fiscale des propriétés proches des éoliennes.

Or, du coté des Recettes, les communes bénéficient peu des taxes perçues suite à l’implantation d’un parc éolien sur leur territoire (IFER, CFE, CVAE) : celles-ci sont affectées aux EPCI (Communauté de communes) et les communes n’en récupèrent au mieux que 20% en cas d’intercommunalité à fiscalité additionnelle, voire 0% en cas d’intercommunalité à fiscalité professionnelle unique.

Du coup, les communes concernées pourraient décider d’augmenter le taux de la Taxe Foncière appliqué à tous pour compenser la baisse sur les propriétés déclassées, faisant ainsi de tous les contribuables communaux des victimes « fiscales » de l’éolien industriel…


Financièrement parlant, les parcs industriels éoliens ne sont donc pas une bonne affaire pour les communes, sans compter les autres impacts négatifs sur l’économie locale : baisse du tourisme (L’association départementale des Gites de France de l’Allier, par exemple, refuse désormais son habilitation à des hébergements situés à proximité de parcs éoliens), perte d’attractivité du territoire (Quelle famille ou quelle entreprise voudra s’installer dans un village rural entouré d’éoliennes, avec les risques sur la santé des humains et des animaux que celles-ci représentent : infrasons, ondes électromagnétiques, stress visuel et sonore ?), dégradation de l’environnement et coût de démantèlement (socle en béton, matériaux composites et terres rares non recyclables).

Plus généralement, on constate que plusieurs décisions administratives récentes partout en France vont dans le sens d’une plus grande reconnaissance des nuisances causées par les éoliennes industrielles terrestres : arrêt par le sous-préfet de l’Orne des 5 éoliennes du parc éolien d’Echaffour en Janvier 2021 « pour cause de nuisances sonores violentes et insupportables, de jour comme de nuit », démantèlement des 7 éoliennes du parc éolien de Bernagues dans l’Hérault ordonné par le Tribunal administratif de Montpellier le 19 Février 2021 suite à annulation du permis de construire par le Conseil d’Etat pour non prise en compte par le promoteur de la présence de rapaces protégés (Aigle royal).

Illustration parue dans Charlie-Hebdo n° 1496 - 24 Mars 2021
Charlie-Hebdo n° 1496 – 24 Mars 2021

Clairement, le vent tourne pour l’éolien industriel :

son acceptabilité sociale diminue, ses nuisances sont reconnues par les autorités, sa contribution à la transition énergétique s’avère insuffisante au regard des subventions allouées…
C’est le moment pour les Collectivités de tourner la page de ce leurre écologique et de travailler avec tous les acteurs locaux à la mise en place de solutions énergétiques respectueuses de l’environnement ET des spécificités territoriales, aptes à obtenir l’adhésion des habitants et propices au développement économique local.
Et les cadres réglementaires et méthodologiques sur lesquels s’appuyer existent : nouvelle loi Climat et Résilience attendue pour l’été 2021, SRADDET Auvergne-Rhône-Alpes, PCAET, réseau TEPOS, réseau des Centrales Villageoises, etc…

En France, on n’a pas besoin d’ éoliennes parce qu’on a des idées !



(Glossaire :
– IFER : Imposition Forfaitaire sur les entreprises de réseaux (taxe)
– CFE : Cotisation Foncière des Entreprises (taxe)
– CVAE : Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (taxe)

– EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale (Communautés urbaines, Communautés d’agglomération, Communautés de communes, Syndicats d’agglomération nouvelle, Syndicats de communes, Syndicats mixtes)
– SRADDET : Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires
– PCAET : Plan Climat Air Energie Territorial
– TEPOS : Territoires à Energie Positive )

Eoliennes : plus on en sait, moins on les aime…

Le lobby éolien alimente régulièrement les médias de sondages dont l’objectif est de démontrer qu’environ les trois quarts de la population française approuvent le développement éolien (voir par exemple ici le sondage Harris financé par ‘France Energie Eolienne’, l’association qui regroupe les professionnels français de l’éolien).

L’association ‘Documentaire et Vérité’ a poussé l’exercice plus loin en interrogeant au préalable les sondés sur la connaissance qu’ils avaient de l’éolien, avec un questionnaire (quizz) de 18 questions VRAI / FAUX. L’exercice a été révélateur et tempère objectivement ce que la FEE essaye de démontrer : en réalité, la conclusion de l’IFOP dans le sondage commandé par ‘Documentaire et vérité’, c’est que l’éolien, mieux on le connaît, moins on l’aime !

L’enquête de l’IFOP (dont le rapport est accessible ici) montre que les pro-éoliens sont aussi ceux qui en connaissent le moins sur cette énergie : les personnes ayant une image très favorable de l’éolien obtiennent dans le sondage une note inférieure de 40% à la note des personnes en ayant une image très mauvaise.

Les grands enseignements de l’enquête : une bonne image fondée sur du vent

L’enquête souligne ainsi que l’adhésion des Français aux éoliennes, relevée dans des enquêtes précédentes, n’est pas fondée sur des faits mais sur des croyances erronées.

Les Français sont globalement mal informés – et ce spécialement si l’opinion qu’ils ont de l’énergie éolienne est positive. Les personnes déclarant avoir une image très positive des éoliennes ont ainsi une moyenne de 9.1/20 au quizz de connaissances réalisé conjointement à l’enquête, contre 12.8/20 pour ceux déclarant en avoir une image très négative, soit un écart de 40% entre les notes moyennes des deux groupes. On constate donc que l’opinion des Français sur cette énergie est inversement proportionnelle à la connaissance qu’ils en ont.

L’opinion favorable qu’ont les Français de l’éolien mérite de toute façon d’être nuancée, puisque s’ils sont une majorité des sondés à déclarer en avoir une bonne image, ils sont en revanche 53% à se déclarer opposés à l’installation d’une éolienne à proximité de leur habitation (phénomène connu sous le nom de NYMBY : « Not in my backyard », ou en français : « Pas dans mon jardin »). On note par ailleurs que ceux se déclarant très favorables à une éolienne près de chez eux sont 76% à penser que la distance minimale entre un parc éolien et des habitations est de 1500 mètres, alors qu’en réalité celle-ci est de 500 mètres (source : Article L515-44 du Code de l’Environnement).

Les questions les plus clivantes

Les questions enregistrant les plus gros écarts entre les différents groupes sont intéressantes à examiner :

  • Les « très bonne image » sont 86% à penser que l’éolien a une meilleure empreinte carbone que le nucléaire, ce qui est faux (source : rapport du GIEC), contre seulement 23% pour les « très mauvaise image », soit un écart de 63 points.
  • Toujours sur le volet écologique, des écarts de bonnes réponses de 100% sont à noter entre ceux ayant une très bonne image de cette énergie et ceux en ayant une très mauvaise : les partisans des éoliennes ignorent très majoritairement qu’elles rejettent d’importantes quantités d’aluminium en mer (source : Le Figaro), qu’elles ne sont pas totalement recyclables (source : Véolia), et que l’éolien est le moyen de production électrique utilisant le plus de métaux rares (50% d’écart sur cette question ; source : Programmation Pluriannuelle de l’Energie).
  • Enfin, la moitié des « très bonne image » pensent que les pays avec le plus d’éoliennes sont ceux avec le prix de l’électricité le plus faible – ce qui en réalité est l’exact opposé (source : Eurostat) ! – contre seulement un cinquième des « très mauvaise image », soit là encore un écart de bonnes réponses de plus de 100%.

Voilà donc quelques exemples d’idées reçues qui faussent le jugement des français en leur présentant l’éolien industriel comme un moyen de lutte contre le réchauffement climatique et comme une source peu chère d’électricité, ces deux affirmations étant erronées dans le cas de la France, dont l’électricité est parmi les plus décarbonées et les moins chères d’Europe.

C’est pourquoi l’APPRAI va continuer inlassablement son travail d’information des élus et des habitants de la Communauté de communes des Vals d’Aix et d’Isable pour expliquer, démontrer, convaincre que l’éolien industriel n’est PAS, sur notre territoire, une solution adaptée pour répondre aux enjeux de la transition énergétique.

Alors que les collectivités territoriales doivent, dans le cadre de la loi du 18 Août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, élaborer des Plans Climat-Air-Energie Territoriaux (PCAET) (*), l’APPRAI et le Collectif des opposants à l’éolien industriel dans la Loire et les territoires limitrophes, travaillent de manière constructive à des propositions concrètes et cohérentes avec le SRADDET (**) Auvergne-Rhône-Alpes, pour atteindre les objectifs de la transition écologique à travers des « petits » projets d’énergies renouvelables adaptés aux territoires, bien dimensionnés et impliquant les habitants, plutôt que par de gros projets éoliens aux mains de sociétés multinationales étrangères, peu respectueuses de l’environnement et uniquement motivées par des profits financiers.

L’éolien industriel ne fait pas partie du patrimoine de nos campagnes : plus on le sait, moins on en veut !


(* PCAET : le Plan Climat-Air-Energie Territorial est un document de planification élaboré par les EPCI (Etablissement Publics de Coopération Intercommunale), qui comprend un diagnostic, une stratégie, un plan d’actions, ainsi que des outils de suivi et d’évaluation, pour, au niveau du territoire considéré, atténuer et s’adapter au changement climatique, reconquérir la qualité de l’air et maîtriser la consommation d’énergie)

(** SRADDET : le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires, a été adopté par le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes en décembre 2019 et approuvé par arrêté du préfet de région le 10 avril 2020. Les règles 29 et 30 du SRADDET AURA établissent les priorités régionales pour le développement des EnR)

(Sources :
Rapport complet de l’enquête IFOP Eoliennes
Communiqué de presse de l’association ‘Documentaire et vérité’
)